keym2

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17 sujets de 1 à 17 (sur un total de 17)
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  • en réponse à : Construction des premiers temples grecs #7794
    keym2
    Participant

    un peu de biblio sur le bardage que vous connaissez sans doute :
    Adam 1984 : ADAM (J.-P.) – La construction romaine, Grands manuels Picard, Paris, 3ème édition, 1995, 368 p.
    Aylward 2009 : AYLWARD (W.) – Lewises in Hellenistic and Roman Building at Pergamon. In : BACHMANN (M.) dir. – Bautechnik im antiken und vorantiken kleinasien, Internationale Konferenz 13-16 Juni 2007 in Istanbul, Deutsches Archäologisches Institut, Istanbul, 2009, 309-310.
    Aylward 2014 : AYLWARD (W.) – Lewis Holes at Claros In : MORETTI (J.-Ch.) dir. – Le sanctuaire de Claros et son oracle, Travaux de la Maison de l’Orient et de la Méditerranée 65, Lyon, 2014, 63-74.
    Carra de Vaux 1894 : CARRA DE VAUX (B.) – Héron, Les mécaniques ou l’élévateur de Héron d’Alexandrie publiées pour la première fois sur la version arabe de Qostà ibn Lûqâ et traduites en français par M. le Baron Carra de Vaux, extrait du journal asiatique, Paris, 1894, 194 p.
    Hellmann 2002 : HELLMANN (M.-C.) – L’architecture grecque. I. Les principes de la construction, Paris, Picard, 2002, 352 p.

    cet article récent est très intéressant et concerne votre sujet :
    Pierattini 2019 : PIERATTINI (A.) – Interpreting rope channels: lifting, setting and the birth of Greek monumental architecture. In : The Annual of the British School at Athens, II 4, Athène, British School at Athens, 2019, 167-206.

    bonnes recherches

    en réponse à : heliodome #7716
    keym2
    Participant

    Merci Cyril,
    Vraiment très intéressant comme bâtiment à décliner sous toutes les latitudes et adapter à toutes les fonctions et besoins. Génial !

    en réponse à : actes de congrès sur l'histoire de la construction #7501
    keym2
    Participant

    un copié/collé d’un passage d’article sur le sujet ci-dessous
    si quelqu’un est intéressé, je pourrais essayer de récupérer cet article :

    La construction en terre crue coffrée et damée dans le sud de la France au Moyen Âge. Transfert des techniques ou migration des techniciens ?
    Claire-Anne de Chazelles et Robert Thernot
    Dans Héritages arabo-islamiques dans l’Europe méditerranéenne (2015), pages 253 à 267

    ….
    Avant le xixe siècle, le mot « pisé » était inconnu dans les régions pratiquant une langue d’oc et la technique était désignée par « tàpia » ou des variantes. L’usage de ce terme apparaît au début du xiiie siècle, singulièrement à Marseille, en 1219, dans un texte juridique concernant la délimitation entre la ville vicomtale et la ville épiscopale par une muraille [GCNN : Marseille no 221]. Pour les xiiie et xive siècles, on recense aussi plusieurs toponymes fondés sur le mot tàpia en Languedoc (Montpellier, Mauguio, Nîmes), dans le Gers, et même dans un épisode de la Guerre de Navarre [Baudreu, 2007].

    12
    L’étude des textes médiévaux montre que tàpia est utilisé en catalan à la fin du xiie siècle (mention de tàpies en 1180 à Barcelone [Battle, 1985]) et en castillan depuis le début du xiiie siècle (mentions de tàpias à Valladolid (1222), Huesca (1247), etc. [Corominas, 1954]) et que le vocabulaire lié à la mise en œuvre du pisé est identique de part et d’autre des Pyrénées : tapieres (pour « banches »), verbe tapiar et adjectif tapiada ; enfin, la tàpia représente une unité de mesure très commode pour évaluer la hauteur d’un mur, et tàpias ou tàpies sont souvent synonymes de « murs » ou de « clôtures » en pisé.

    13
    Le rapprochement des termes tàpia (langues romanes) et tabiya (arabe) apparaît comme une évidence en Espagne, où le passage très naturel d’un terme à l’autre s’illustre en Nouvelle-Castille, lorsque le castillan a remplacé officiellement l’arabe pour les textes juridiques, vers la fin du xiiie siècle : par exemple, lorsqu’il est question de murs de clôture édifiés en terre, à Tolède ou en d’autres lieux [Molénat et Passini, 1999, p. 123]. Toutefois, bien que les mots tabiya (sing.) et tawabin (plur.) se repèrent à partir du xe siècle dans les écrits arabes, leur origine n’est pas encore assurée et pourrait être berbère.

    14
    En l’état des données disponibles, le mot tàpia/tàpie/tàpy surgit en domaines occitan et franco-provençal – dans les zones dialectales gasconne, languedocienne et provençale – pratiquement en même temps qu’en castillan et un peu plus tard qu’en catalan. Son apparition est presque contemporaine aussi, en France méridionale, des premières utilisations du pisé. Les termes tàpia/tàpie/tàpy ne sont pas employés au-delà des limites linguistiques de l’occitan (en Gascogne et en Languedoc) et du franco-provençal (en Provence), correspondant à la région de Valence dans la vallée du Rhône [Baudreu, 2007, p. 45].
    La diffusion de la construction en pisé en France au Moyen Âge
    Marseille

    15
    Dans le quartier de l’hôtel de ville, les fouilles ont révélé une partie du quartier établi au xiie siècle dans le contexte de la réurbanisation d’espaces délaissés au cours du premier Moyen Âge, entre la rive du port et la Ville haute. Dans deux des maisons médiévales en partie conservées, des murs en terre banchée ont été mis en évidence [Thernot et Vecchione, 2003]. D’autres murs en pisé ont été relevés dans une construction du xiie siècle proche de l’Hôtel-Dieu [Mellinand et al., 2011]. Le mur en pisé du bourg des Oliers [Marchesi et al., 1997] daté du xiiie siècle atteste la pérennité de la technique pendant au moins deux siècles.
    ….

    en réponse à : actes de congrès sur l'histoire de la construction #7500
    keym2
    Participant

    Pardon, La tapie c’est un vieux terme en vieux français mais qu’utilisent encore les espagnol semble-t-il, en fait en français ce serait le pisé. Désolé ça n’a rien à voir avec la pierre
     »
    Le pisé – ou terre damée – apparu tardivement dans l’histoire des techniques de construction, au plus tard au iiie siècle avant notre ère, est probablement originaire d’Afrique du Nord et d’Espagne. Contrairement aux autres procédés, celui-ci emploie de la terre à peine humide et sans ajout de fibres. Elle est coffrée entre des planches (banches), par grands volumes (banchées) qui mesurent de 2 à 3 m de longueur sur 1 m de hauteur, et compactée avec une dame en bois (pisoir). Le travail s’accomplit en juxtaposant les banchées et par assises successives.
     »

    à bientôt
    Guilhem

    en réponse à : signes lapidaires #7135
    keym2
    Participant

    Quelques articles avec des marques de tâcherons sont noyés là : http://www.sedhc.es/biblioteca/actas.php
    Je suis en train de tout éplucher et je mets de côté les articles où sont publiés quelques marques

    en réponse à : Nouveau site internet #4448
    keym2
    Participant

    Bonjour,
    Compliment pour ce nouveau site internet. Je sais le travail que ça représente. Si je peux vous signaler un problème, je vois qu’en se connectant sur le forum les autres menus ne fonctionnent plus.
    En tous cas, une fois de plus, compliments, il est très beau.
    Guilhem

    en réponse à : signes lapidaires #3242
    keym2
    Participant

    J’arrive un peu tard et je ne sais pas si la période le lieu vous intéresseront.
    Je viens de voir à cette adresse,
    https://www.academia.edu/1981268/Quadra … _pp._47-75
    que vous pouvez lire ou télécharger un article en italien sur les sigles de chantiers et marques de carrière à Pompéi.

    Fabricio Pesando, Quadratariorum notae Pompeianae: sigle di cantiere e marche di cava nelle domus pompeiane, in Vesuviana 2, 2010, pp. 47-75.

    je ne l’ai pas lu complètement mais s’il y a des passages qui vous intéressent et que l’italien vous embêtes je peux vous traduire des passages.

    Guilhem

    en réponse à : Association "BLOC" #3097
    keym2
    Participant

    super intéressant,
    avez-vous prévu un bulletin online ou quelque chose du genre pour annoncer vos projets, activités etc?

    en réponse à : La pierre sèche : patrimoine immatériel? #3096
    keym2
    Participant

    Est-ce que les savoirs faire liés pierre de taille vous semblent menacés ? Vous êtes nombreux à le maintenir vivants, non? J’ai l’impression qu’ils classent à l’UNESCO les savoirs faire qui disparaissent.
    http://www.unesco.org/culture/ich/fr/ar … nnel-00057

    en réponse à : La pierre sèche : patrimoine immatériel? #3095
    keym2
    Participant

    bonne initiative quand même
    la lettre type bugue un peu chez moi. la voici en .rtf si ça vous intéresse.

    en réponse à : tour à pierre, taille de pierre dans l’antiquité romaine #3045
    keym2
    Participant

    Bonjour,
    Désolé je tarde à répondre. J’ai cherché à nous organiser pour être présents aux rencontres de la pierre des 2 et 3 juillet mais on n’y arrivera pas. Je le regrette.
    Tes observations sur la barre transversale sont en effet pertinentes, je vais essayer.
    J’ai trouvé depuis le précédent message un article très intéressant, le pdf semble trop gros pour être joint (4.4 Mo) Je peux vous l’envoyer autrement? : Jacques GAILLARD, Archéologie expérimentale : Le tournage de colonnes en pierre à l’aide d’un tour à bras horizontal, dans Aspects du travail de la pierre en France et en Belgique de l’Antiquité à nos jours : actes du colloque, 6-7 novembre 2009 / organisé par le Musée de la pierre ; sous la dir. de Jean-Pierre Ducastelle. – Ath (Belgique) : Musée de la pierre, 2010. – 343 p. : ill. ; 24 cm. – (Document du Musée de la pierre de Maffle ; 11).
    L’auteur a réalisé un tour à bras horizontal sur un autre modèle, beaucoup plus complexe que le mien, qui a donné de légères ondulations que j’ai aussi sur les parties tournées. Ce sont les fixations qui sont à améliorer je crois. A suivre.
    Guilhem

    en réponse à : tour à pierre, taille de pierre dans l’antiquité romaine #3034
    keym2
    Participant

    J’oubliais la photo,
    Guilhem

    en réponse à : tour à pierre, taille de pierre dans l’antiquité romaine #3032
    keym2
    Participant

    Bonjour Guillaume,

    Je me suis peut-être mal exprimé dans l’article. En réalité sur la figure 5 l’image de gauche (fig. 5a) ne concerne que peu de blocs (3 ou 4 blocs) qui ont cette même petite trace de pointe carrée sur les deux lits, c’est une exception. C’est le même petit trou de chaque côté du bloc. Pour ceux-là je ne sais pas ce qui a été utilisé comme tour et je ne sais pas comment il fonctionne. Si vous avez des idées ça m’intéresse.
    L’autre image à droite (fig.5b) montre le type de mortaises que nous avons sur tous les autres blocs sur les deux lits également. Cela représente des dizaines de blocs. Le tour que j’ai fait fonctionne donc sur ce principe de grosses mortaises de chaque côté.
    Mortaises de 5x5cm à l’ouverture et 8 de profondeur environ avec une pièce de bois comme interface entre pierre et métal.
    J’essaierai de mettre quelques photos après ce message sinon à qui m’envoie une adresse mail je peux envoyer un petit film (250Mo).
    Donc avec une mortaise de ce genre de chaque côté du bloc il n’y a pas de problème pour maintenir la pierre. Nous voudrions faire d’autres essais avec des blocs plus gros. Quelqu’un est intéressé pour venir voir ça? Peut-être au mois d’août vers Montpellier ou Cavaillon. Nous sommes intéressés par l’avis des tailleurs de pierre.
    Guillaume, tu dis « Autre point important qui n’est pas illustré dans l’article, c’est la forme de tes outils et le levier dont tu disposes. De cela dépend l’efficacité du tournage. »
    C’est vrai je n’en ai pas parlé et c’est un oubli très important, merci de me le faire remarquer.
    Pour un tour vertical j’ai longtemps eu du mal à imaginer un point d’appui assez proche de la pierre pouvant s’adapter à n’importe quelle mouluration. En me confirmant que c’était un problème, c’est toi, dans ton message du 9 octobre 2015, qui m’a donné envie de concevoir un tour horizontal qui aurait pu être utilisé dans l’antiquité. (Note : l’existence avant le moyen âge du principe de « manivelle » semble discutable mais il y a des arguments pour dire que la manivelle existait dans l’antiquité au moins vers le Ier ou le IIe s. ap. J.-C.).
    Pour le crochet c’est un simple ciseau de magasin de bricolage. Il fait environ 20mm de large et je lui ai fait un manche d’environ 80cm de long avec un tube métallique.
    Le point d’appui est la chose la plus importante. Archimède a dit : « Donnez-moi un point d’appui, et un levier, je soulèverai le monde », là l’intérêt du tour horizontal c’est que le point d’appui est le sol (y résiste le poids du bloc tourné). Pour mon expérience le levier est simplement posé sur deux parpaings pour arriver à la bonne hauteur mais on peut imaginer d’autres manières de faire.

    qu’en dites vous?
    Guilhem

    en réponse à : tour à pierre, taille de pierre dans l’antiquité romaine #3029
    keym2
    Participant

    Bonjour à tous,

    Toujours dans le cadre de cette recherche sur le travail de la pierre à l’époque romaine j’ai cherché à faire un tour à pierre manuel horizontal : https://cefr.revues.org/1504
    J’ai essayé de le faire de la manière la plus simple possible. On ne peux pas prouver que les tours utilisés à Pompéi entre la fin du IIIe siècle av. J.-C. et 79 ap. J.-C. étaient comme ça, ni même qu’ils étaient horizontaux mais ça fonctionne.

    Vos commentaires m’intéressent.

    Guilhem

    en réponse à : tour à pierre, taille de pierre dans l’antiquité romaine #3005
    keym2
    Participant

    Bonne année à tous,
    J’a commencé à faire un tour horizontal de la manière qui m’a semblé être la plus simple possible. C’est un peu grâce à vos remarques. Quelques chevrons, un axe métallique. Il y a moyen de faire des choses très efficaces avec peu. Dès que possible je vous envoie des images. Si quelqu’un connais le sujet je suis toujours intéressé.
    Guilhem

    en réponse à : Joyeuses fêtes #3004
    keym2
    Participant

    Merci Savoyard,
    Meilleurs vœux à tous
    Guilhem

    en réponse à : tour à pierre, taille de pierre dans l’antiquité romaine #2989
    keym2
    Participant

    Oui, j’ai du mal à imaginer un tour horizontal aussi pour les blocs que l’on voit à Pompéi. On n’étudie que les plus petits et, parmi ceux qu’on a pesés, on a presque atteint les 100Kg. Je pense que pour des tronçons de fûts de colonnes du même genre un peu plus grandes (celles du premier ordre du rez-de-chaussée alors qu’on étudie celles des étages plus petites) on doit arriver à 200Kg. Sur d’autres sites à d’autres époques je ne sais pas où est limite à partir de laquelle ce n’est plus la pierre qui tourne mais l’outil.
    Je suis d’accord sur le bras de levier. Il doit y avoir moyen de faire plus léger (comme un simple cadre et non une cage) et de caler l’outil plus près de la pierre même de manière très simple.

    un châssis multi-lame de l’époque romaine ?? Intéressant. Un tour également ?

    Guilhem

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